Le lancement de BRUSSELS, .VLAANDEREN et .GENT approche à grands pas
Les nouveaux domaines génériques de premier niveau sont actuellement en plein essor. La période Sunrise des gTLD approche, et pour certains d’entre eux, le grand public peut d’ores et déjà demander l’enregistrement de son propre domaine. Et vu que dans ce cadre le principe qui est appliqué est celui du « premier arrivé, premier servi », le tout est d’être rapide !
Le projet consistant à créer les nouveaux domaines de premier niveau prend une forme de plus en plus concrète. Peu à peu, les futurs gestionnaires de nouveaux gTLD signent des contrats avec l’ICANN. Ensuite, les gTLD sont « délégués », ce qui signifie qu’ils sont intégrés dans la zone racine d’Internet. Ensuite commence la période Sunrise, durant laquelle les entreprises et les propriétaires de marques peuvent enregistrer en priorité le nom de leur marque comme domaine. Vient ensuite la période de Landrush ou la période de Disponibilité Générale, durant lesquelles n’importe qui peut enregistrer un nom de domaine. La différence entre ces deux périodes réside dans le fait que durant le Landrush, les noms de domaines pour lesquels il y a plusieurs candidats sont vendus aux enchères, tandis que durant la période de Disponibilité Générale, tout est question d’être rapide : le premier qui introduit une demande a le nom de domaine.
Pour certains nouveaux gTLD, il y a eu un rush immédiat. Dans les premiers jours qui ont suivi le lancement pour le grand public de .photography, par exemple, 10.000 domaines ont déjà été enregistrés. Un autre domaine très populaire est .guru, qui a totalisé plus de 20.000 enregistrements. Les nombreux fanas de cyclisme de notre pays se jetteront-ils en masse sur le nom de domaine .bike ? Voilà une question à laquelle nous aurons une réponse dans les semaines à venir.
Mais n’oublions pas aussi que quelques gTLD géographiques importants s’apprêtent eux aussi à être lancés. Ceux-ci pourraient avoir un impact non négligeable dans l’espace Internet en Belgique. D’une part, il y a .vlaanderen et .brussels, qui pourront bientôt jouir de leur indépendance virtuelle. Il n’y a malheureusement pas d’équivalent .wallon, ce qui aurait permis à l’état fédéral belge de trouver un véritable équilibre dans le monde virtuel. Et d’autre part, il y a .gent, la première ville de Belgique qui a voulu transformer son identité en son propre gTLD. D’autres grandes villes suivront probablement l’exemple de Gand, de manière à ce que les services communaux, mais aussi les habitants et les entreprises, puissent mettre l’accent sur leurs racines locales grâce à un tel gTLD spécifique.
Pour .brussels et .vlaanderen, mais aussi pour .gent, les contrats (registry agreements) ont entre-temps été signés. Avec .gent, Gand a été, comme cela va si bien à cette « mobile silicon valley » de Flandre, en tête de peloton. Elle avait en effet déjà signé le contrat avec l’ICANN le 23 janvier 2014. .vlaanderen et .brussels ont suivi le 6 février.