La virtualisation : le futur
En mai, le cabinet d'études Gartner a dressé une liste des 10 technologies qui changeront le monde dans les quatre années à venir. En tête de liste, on retrouve les processeurs multicœur et hybrides, suivis par la virtualisation et l’informatique distribuée et reconfigurable.
Il est donc temps de s'intéresser de plus près à la virtualisation. La virtualisation consiste à rendre abstraites les ressources informatiques : l’utilisateur final ne voit pas les caractéristiques physiques des ressources informatiques (applications, systèmes d’exploitation). Une seule ressource informatique physique (un serveur, un système d’exploitation, une application) fonctionne en tant que plusieurs ressources virtuelles. La virtualisation est principalement appliquée sous deux formes. Le partitionnement (ou la segmentation) est le découpage d’une seule – et généralement grande – ressource en plusieurs plus petites parties exploitables de cette même ressource (pensez p.ex. au partitionnement d’un disque dur). L’agrégation (ou concaténation) est la combinaison de composants individuels en vue de former de plus grandes ressources (pensez p.ex. à un réseau de sauvegarde ou à l’informatique en grille).
La virtualisation a plusieurs avantages. L’un d'entre eux est l'économie réalisée en termes de matériel : le nombre de serveurs physiques devant être achetés, stockés et maintenus diminue, ainsi que la consommation énergétique, tandis que l'on conserve la modularité pour héberger d’ultérieurs projets. Un autre avantage est l'efficacité accrue des serveurs : du fait que différentes applications peuvent coexister sur un même serveur physique, les ressources sont utilisées de manière plus efficace. Des recherches indépendantes ont en effet prouvé que l'on utilise à peine 15 à 18 % de la puissance de la plupart des serveurs de fichiers. Il s'agit là d'un évident gâchis d'espace de serveurs, tout comme d’argent. Avec la virtualisation, l’utilisation de l’UC sera jusqu'à 30 % supérieure.
COMBELL fait également appel à la virtualisation dans le cadre de ses services d'hébergement : au lieu de devoir utiliser un serveur propre ou « dédié » séparément pour chaque entreprise, un seul plus gros serveur suffit pour héberger plusieurs clients. Cela permet naturellement une économie d'énergie et mène donc vers une technologie « verte ».
Plus d'informations au sujet de notre gamme de SPV Serveurs virtuels