Le commerce électronique belge a enregistré une croissance de 25 % en 2013
Les boutiques en ligne de Belgique ont clairement évolué et sont désormais plus confiantes. En 2013, le commerce électronique belge a non seulement affiché une croissance de plus de 25 %, mais les marchands en ligne pensent de plus en plus souvent à développer leur business à l’étranger. Fait surprenant : le commerce mobile est davantage considéré comme une prestation de services que comme un canal de vente. Voici quelques chiffres à ce sujet…
D’après le communiqué fièrement diffusé par BeCommerce, l’association belge des commerçants en ligne, il semblerait en effet que, maintenant que son chiffre d’affaires du commerce électronique a progressé de plus de 25 % en 2013 (par rapport à 2012), la Belgique ait rattrapé le retard qu’elle avait accumulé par rapport à ses pays voisins dans le domaine du commerce électronique. Mais ce n’est pas tout : les e-commerçants belges envisagent même de s’attaquer au marché international. Alors qu’en 2013, 6 ventes sur 10 étaient encore effectuées en Belgique, la plupart des marchands pensent qu’en 2014 une plus grande partie de leurs ventes proviendra de l’étranger.
Il s’agit d’une évolution qui s’inscrit dans la constatation du fait que les boutiques en ligne belges sont généralement des entreprises indépendantes. En 2013, 66 % des magasins en ligne ne dépendaient d’aucune société mère belge ou étrangère. Actuellement, 78 % des personnes travaillant dans le commerce électronique sont actives en Belgique.
Cette expansion en Belgique et à l’étranger est également intéressante pour l’emploi. Alors qu’en 2012, la plupart des boutiques virtuelles ne comptaient encore que 6 à 10 employés, en 2013, 33 % des e-commerçants employaient déjà 11 à 20 personnes, et 87 % envisagent d’engager encore plus de personnel en 2014. Seule ombre au tableau : les timides tentatives des universités de proposer des formations de bachelier en e-business devraient être davantage intensifiées. Web manager, community manager, responsable des ventes en ligne, concepteur de campagnes d’e-marketing, créateur d’entreprise d’e-commerce… Voilà tous des débouchés qui nécessitent de toute urgence une spécialisation avancée.
Peut-on pour autant parler d’un glissement du commerce électronique vers le commerce mobile ? D’après le sondage, ce ne serait pas le cas. Le nombre de boutiques en ligne qui réalisent 10 % de leur chiffre d’affaires grâce au commerce mobile a bien doublé, mais la plupart voient plutôt le commerce mobile comme une manière de fournir un meilleur service à leurs clients plutôt que comme un véritable canal de vente. 55 % des boutiques virtuelles proposent leurs produits et services via des appareils mobiles, soit quatre fois plus qu’en 2011, et les entreprises ont un site web mobile, mais seulement la moitié d’entre elles offrent une application mobile.
Le sondage révèle en tout cas que les consommateurs sont confiants lorsqu’ils font leurs achats en ligne. Pour 6 commandes sur 10, le montant dépensé était supérieur à 100 euros, et 12 % des commandes dépassaient même les 500 euros. Mais qu’est-ce que les consommateurs achètent le plus ? Les vêtements et accessoires restent en tête de peloton (35 %), suivis par les articles de décoration intérieure (30 %), le matériel informatique et les logiciels (24 %), les jouets (23 %) et les appareils de cuisine (20 %). Les colis, quelles que soient leurs dimensions, sont toujours principalement livrés par bpost (59 %), bien qu’un nombre croissant d’acheteurs optent pour des points relais comme ceux de Kiala (39 %) et de Mondial Relay (14 %), où ils peuvent retirer leur colis quand bon leur semble, de manière à ne plus devoir attendre l’arrivée du facteur chez eux.
Ces quelques chiffres vous auront peut-être donné de l’inspiration dans la (re)définition de votre stratégie web ? En tous cas Combell peut vous mettre en route avec l'hébergement approprié pour votre boutique virtuelle.