Les internautes n’ont que 2 secondes

Les boutiques en ligne ont intérêt à faire en sorte que leur page se charge rapidement. Car selon une nouvelle étude, effectuée à la demande d’Akamai auprès de 1048 internautes américains, il semblerait que les utilisateurs s’attendent à ce qu’une page soit chargée en 2 secondes. Dans une étude similaire, effectuée en 2006, les internautes avaient encore 4 secondes de patience. Pour être plus précis, 47 % des personnes interrogées s’attendent à ce que le site soit chargé en 2 secondes ou moins. 40 % ont même dit qu’ils n’attendent pas plus de 3 secondes avant de quitter le site.

Si vous faites attendre le client trop longtemps, il s’impatientera. 14 % iront d’emblée faire leurs achats sur un autre site et 23 % interrompront leur visite ou quitteront leur ordinateur. 39 % commenceront une autre tâche sur leur ordinateur, ce qui détournera leur attention lorsqu’ils effectueront leurs achats. Lorsque le client s’impatiente en raison d’une trop longue attente, il y a donc de fortes chances qu’une vente vous passe sous le nez.

Pire encore : cette frustration n’est pas temporaire, car elle nuit aussi à la réputation de votre boutique. 69 % des acheteurs en ligne insatisfaits ont déclaré être moins enclins à refaire leurs achats dans la boutique en ligne concernée dans le futur, ce qui correspond à 17 % de plus par rapport à l’étude de 2006. Cela mène à une perception négative de l’entreprise auprès de 46 % des acheteurs en ligne, et 44 % feraient part de cette mauvaise expérience à leurs amis et aux membres de leur famille. Les conséquences négatives s’appliquent également aux utilisateurs qui effectuent des recherches en ligne pour ensuite aller acheter le produit dans une vraie boutique : 27 % n’effectueraient pas l’achat lorsque le site web se charge trop lentement.
Cette impatience est bien sûr étroitement liée à l’intégration toujours plus présente des connexions haut débit. Et vu qu’en Belgique, 62 % des internautes (85 % aux Pays-Bas) disposent déjà d’une connexion haut débit, cette impatience se manifestera sans aucun doute dans nos contrées aussi.