Les internautes sont aveugles aux bannières
Une étude conduite par le bureau d’études Jungle Minds et faisant usage de techniques d’oculométrie révèle que les internautes voient à peine les bannières. Ils ne voient en fait pas la zone où se trouvent les bannières comme étant une partie du site. On peut donc parler d’une cécité aux bannières.
La chose la plus importante consiste à faire en sorte que des publicités pertinentes soient affichées. Lorsque les bannières ont un lien avec le contenu du site web, elles sont donc considérées comme une plus-value.
Cette étude renforce la perception que les annonceurs ont des bannières traditionnelles. Aux États-Unis, on ne consacre en effet plus que 20 % des budgets aux bannières. Plus de la moitié des budgets sont consacrés au marketing sur les moteurs de recherche via Google et d’autres robots de recherche.
Un succès naissant est celui des bannières « rich media » (média enrichi) qui vont certainement remplacer les bannières traditionnelles. Il en existe de divers types : des bannières extensibles, des publicités dans le texte, des bannières avec jeu, des bannières avec fonction de chat, etc. Le fait que les bannières « rich media » soient parfois irritantes (du fait qu’elles occupent l’entièreté de l’écran) n’est pas un souci pour les annonceurs : ce qui compte, c’est que le consommateur ait vu la publicité.