Nouveaux domaines génériques de premier niveau : 1293 demandes approuvées lors de la première évaluation
Encore 104 nouveaux domaines génériques de premier niveau ont été approuvés lors de la première évaluation, dont .GMAIL et .WOW, ce qui porte le nombre total de demandes traitées à 1400, dont 1293 ont été approuvées. Mais qu’en est-il des gTLD pour lesquels plusieurs demandes ont été introduites ?
Le projet consistant à créer des nouveaux domaines génériques de premier niveau poursuit son chemin – doucement, mais sûrement. Parmi les 1.900 demandes ayant été introduites, 1400 ont actuellement déjà été traitées lors de l’« Initial Evaluation », un premier examen qui a pour but de vérifier si le demandeur dispose bel et bien de suffisamment de moyens financiers et techniques pour pouvoir exploiter le nouveau domaine générique de premier niveau. Suite à cette évaluation, quelques autres procédures suivront, comme la signature de l’accord d’exploitation avec l’ICANN, après quoi le nouveau gTLD pourra être lancé – une procédure qui nécessite tout de même quelques mois supplémentaires.
Un numéro de classement a été attribué au hasard à chaque demande, et c’est donc ce numéro qui détermine l’ordre dans lequel les dossiers sont traités. Le nouveau gTLD .GENT, par exemple, pour lequel Combell a introduit une demande et qui porte le numéro de classement 1021, a été approuvé il y a deux semaines. Bientôt, ce sera le tour de .VLAANDEREN et .BRUSSELS, les deux gTLD géographiques belges qui ont été demandés par DNS.BE et qui portent respectivement les numéros de classement 1416 et 1518.
Parmi la série des 104 gTLD qui ont été approuvés la semaine passée durant l’IE se trouvent quelques extensions générales fort attrayantes, telles que .BABY, .KIDS et .COOL, ainsi que des noms de marques telles que .GMAIL, .CANON et .VOLKSWAGEN. Mais pour certains de ces TLD très séduisants, un problème se pose : diverses entreprises et organisations ont en effet introduit une demande pour l’exploitation de ces nouveaux gTLD. Que va-t-il donc se passer ? Eh bien, si un seul demandeur peut prouver qu’il agit au nom d’une communauté et qu’il souhaite gérer le gTLD pour cette communauté, comme par exemple .BANK pour le secteur bancaire, c’est ce demandeur-là qui aura la priorité sur les autres dossiers. La même chose est valable s’il s’agit d’une extension qui représente une région géographique. Mais dans tous les autres cas où plusieurs demandes ont été introduites, c’est une vente aux enchères qui déterminera qui sera l’opérateur final du nouveau gTLD.
Dans ce cadre, les demandeurs peuvent choisir entre une vente aux enchères organisée par l’ICANN ou une vente aux enchères privée. L’ICANN même est opposée aux ventes aux enchères privées, mais beaucoup craignent que les ventes aux enchères organisées par l’ICANN entraînent des retards supplémentaires. Une vente aux enchères privée serait une solution plus pratique – à condition bien sûr que tous les demandeurs d’une certain gTLD soient d’accord d’adopter cette méthode. Le grand avantage est naturellement la rapidité – on ne doit pas attendre que toutes les demandes soient approuvées durant l’IE pour commencer la vente aux enchères. Mais, d’autre part, cela représente aussi un inconvénient : lorsque le demandeur qui remporte la meilleure offre ne passe pas l’« Initial Evaluation », la demande du nouveau gTLD peut être perdue. Il y a par ailleurs un autre grand avantage aux ventes aux enchères privées : lors de ventes aux enchères organisées par l’ICANN, tous les bénéfices vont à l’ICANN même, mais dans le cas de ventes aux enchères privées, les entreprises concurrentes peuvent se partager une partie des bénéfices issus de la vente aux enchères entre elles.
On ne sait donc pas encore qui sera l’exploitant final d’un gTLD avec une extension attrayante comme .BABY, .COOL, .ONLINE, .SITE, etc. Mais, à moins que l’opérateur final veuille garder le domaine exclusivement pour sa propre entreprise et ses affiliés, cela ne fait pas une grande différence pour vous.
Tout ce que vous devez faire, c’est bientôt pré-enregistrer votre nouveau gTLD, et cela pourra naturellement se faire via Combell. Nous vous informerons à nouveau dès que cela sera possible, mais gardez un œil attentif sur notre site web !