Oups… un oubli a coûté cher à Carly Fiorina, l’ex-PDG de HP
Ceux qui ont comme projet de lancer une campagne, que ce soit dans les affaires ou en politique, ne doivent jamais oublier d’enregistrer les noms de domaines nécessaires, sous peine de fortement compromettre toute la campagne – comme Carly Fiorina, l’ex-PDG de Hewlett-Packard, a pu l’apprendre à ses dépens.
Le jour après que Carly Fiorina a annoncé qu’elle se portait candidate aux élections présidentielles américaines, la presse internationale l’a en effet mise sur la sellette, car il s’est avéré que la candidate avait oublié de mettre la main sur les noms de domaines pertinents pour sa campagne. Le nom de domaine CarlyFiorina.org était donc tombé aux mains d’une personne qui était en désaccord avec la politique que Fiorina avait menée alors qu’elle dirigeait Hewlett-Packard.
Sur le site, on peut lire : « Carly Fiorina a omis d’enregistrer ce domaine. Je l’utilise donc pour vous dire combien de gens elle a licencié chez Hewlett-Packard ». Le message est suivi par 30.000 smileys tristes, qui sont censés représenter les 30.000 employés qui ont perdu leur emploi. Au bas de la page, on retrouve une citation qui ternit de plus belle la réputation de Fiorina, tirée d’une interview de 2010 dans laquelle on lui avait demandé comment elle s’y prendrait si c’était à refaire – question à laquelle elle avait répondu : « Je l’aurais fait plus rapidement ».
Il faut dire que la personne qui se cache derrière ce site web « anti-Fiorina » ne serait pas dépourvue de motifs politiques – c’est du moins ce que Fiorina affirme. Il s’agirait en effet d’un cadre de la société Service Employees International Union (SEIU), qui serait un important sponsor du Parti démocrate américain – Fiorina étant bien entendu républicaine.
Motifs politiques ou non, l’affaire souligne une fois de plus l’importance que revêt le fait d’enregistrer les noms de domaines nécessaires lorsqu’on lance une campagne. Avec toute l’expérience qu’elle possède dans le monde de la technologie, il est toutefois surprenant que Fiorina ait oublié une chose si essentielle. Si carlyfiorina.com redirige bien les visiteurs vers le site officiel de sa campagne, la variante .org a été laissée à ses opposants politiques. Quant à la variante .net, qui reste toute de même une extension de domaine assez courante, elle renvoie uniquement à une page « en construction ».
Une leçon que Fiorina n’oubliera pas de sitôt !