Les trois grands avantages d’OpenStack
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Article rédigé par Wesley Hof, Team Lead Platforms chez Combell
OpenStack est un projet open source que nous suivons de très près chez Combell. Nous lançons notre propre produit de centre de données cloud basé sur OpenStack.
Pour simplifier, on peut dire qu’OpenStack est une couche supplémentaire que vous pouvez ajouter à votre environnement virtualisé. C’est en fait une sorte de plateforme d’orchestration cloud, qui ajoute une couche au-dessus de la technologie de virtualisation existante. Il peut s’agir de technologie VMware (la plus connue), mais aussi de KVM, la technologie de virtualisation open source. Chez Combell, nous utilisons KVM en tant qu’hyperviseur, l’application qui sert à faire tourner plusieurs systèmes d’exploitation simultanément sur un seul serveur physique.
Mais pourquoi Combell s’investit-elle dans OpenStack ? Ce projet comporte en fait trois avantages. Voici donc un aperçu des avantages que la technologie OpenStack est capable d’offrir, à nous comme à nos clients :
1. API
En tant que client de Combell, OpenStack vous permet d’avoir un centre de données à portée de la main, sans devoir vous-même investir dans du métal. Les API (Application Programming Interfaces) intégrées vous permettent en effet d’envoyer une requête à votre centre de données virtuel pour, outre un serveur virtuel, p. ex. apporter une modification au niveau du réseau d’un routeur, un pare-feu ou un dispositif d’équilibrage de charge, du fait qu’ils font partie de l’environnement virtualisé. Le tout via une simple requête POST transmise à l’API REST.
Combell est ainsi à même de proposer un centre de données virtuel, qui permet à nos clients d’avoir la garantie que leurs données sont stockées dans leur propre pays. Nous proposons donc la proximité combinée à l’extensibilité du cloud, grâce à quoi vous pouvez p. ex. sans aucun problème (et automatiquement) activer (ou désactiver) cinq serveurs virtuels lorsque votre application en a besoin. Et ce, en ne payant que pour ce que vous consommez !
2. Modèles
Un autre grand avantage qu’offre OpenStack, ce sont les modèles. Pour chaque action que vous effectuez, vous pouvez en effet utiliser des modèles. Autrefois, vous deviez configurer un serveur virtuel, ce qui pouvait facilement prendre une journée (un peu comme lorsque vous achetez un nouvel ordinateur portable). Un tel nouveau serveur nécessite en effet un système d’exploitation, mais vous ne pouvez pas commencer à l’utiliser avant que tous les services nécessaires pour prendre en charge votre application soient configurés, comme p. ex. les serveurs web, les serveurs de base de données, etc. Le grand avantage, c’est que via OpenStack, vous pouvez déterminer la mise en page d’un serveur dans un tel modèle et laisser le serveur virtuel s’installer automatiquement selon ce modèle. Cela permet donc de faciliter et d’accélérer l’entièreté du processus.
Un autre avantage de ces modèles HEAT, c’est qu’à partir de paramètres prédéfinis, vous pouvez faire en sorte que votre environnement monte en puissance de façon automatique, sans qu’aucune autre action ne soit nécessaire. Vous pouvez p. ex. choisir d’installer votre application ou site web sur un seul serveur et, via un modèle, définir que deux serveurs supplémentaires soient automatiquement installés par le système OpenStack dès que votre premier serveur n’est plus capable de gérer le nombre de visiteurs tout seul. Une fois le nombre de visiteurs revenu à la normale, les serveurs automatiquement ajoutés sont automatiquement supprimés. Vous pouvez vous-même définir chacun des paramètres que vous utilisez pour ce faire. Le tout, via l’API.
3. Open Source
Le troisième avantage d’OpenStack, c’est qu’il s’agit d’un projet open source. La technologie est disponible librement, et non pas via un autre fournisseur. Cela permet également à Combell d’entièrement répondre aux désirs des clients finaux.
Chez Combell, nous avons deux sortes de clients. D’une part, il y a les clients qui utilisent l’interface web, et qui bénéficient ainsi d’une grande convivialité dans le cadre de la gestion de « leur propre centre de données ». Et d’autre part, il y a les développeurs, qui utilisent des API de façon à pouvoir optimiser leur processus de développement continu. La fourniture d’une application via des technologies telles que FTP ou SSH font ainsi partie du passé. Vous pouvez faire de chaque application ce que l’on appelle un pack, qui sera automatiquement installé au moyen de modèles lors de la configuration d’un serveur virtuel, et pour lequel tous les réglages ont déjà été effectués pour l’application que vous voulez configurer. De cette manière, vous pouvez très facilement créer un environnement de simulation qui a l’air identique à l’environnement de production final.
Et enfin : OpenStack ou VMware ?
Ne sera-t-il plus question que d’OpenStack chez Combell ? Certainement pas ! Il est important de rappeler que, dans le futur, nous continuerons à nous focaliser tant sur OpenStack que sur VMware. Le choix entre ces deux technologies dépend de l’application pour laquelle une des deux est utilisée. Nous aidons naturellement nos clients à faire le bon choix.
L’approche utilisée dans un centre de données peut être expliquée par une très intéressante métaphore dans laquelle on oppose les animaux de compagnie au bétail. Il en va en effet de même pour l’infrastructure informatique et les serveurs. Si votre machine virtuelle est p. ex. cruciale et qu’elle ne peut jamais tomber en panne pour le bon fonctionnement de votre application, c’est plutôt VMware qu’il faut choisir. Les éventuels problèmes sont alors solutionnés, comme si vous emmeniez votre animal de compagnie chez le vétérinaire.
Par contre, si c’est l’extensibilité qui prime, de nombreuses entreprises adoptent « l’approche bétail ». Dans ce cadre, vous pouvez supprimer et remplacer une machine virtuelle sans que cela ait un impact sur l’application concernée. Tout comme un éleveur le fait avec son cheptel. Vous avez donc le choix en fonction de votre application.