Un label paneuropéen en préparation
Vous êtes probablement en train de soupirer… Il existe déjà tant de labels, alors pourquoi en créer un de plus ? Oui. Les labels foisonnent en effet, mais ils « fonctionnent » généralement au niveau local, dans leur propre pays. Voilà pourquoi ils ne sont pas vraiment connus au-delà de leurs frontières. Ils n’offrent aucune garantie aux internautes qui souhaitent procéder à un achat en ligne à l’étranger.
Un label paneuropéen pourrait pallier ce problème. D’une part parce que ce label serait valable dans tous les pays de l’UE, et qu’il offrirait donc à l’internaute, quel que soit le pays dans lequel il se trouve, des garanties au niveau du site web qu’il visite et des produits qu’il y achète.
Mais d’autre part, ce label uniforme, qui serait valable dans tous les états membres de l’UE, pourrait contribuer à la création d’un marché uniforme en ligne. Actuellement, les internautes, et hélas aussi les boutiques en ligne mêmes, ne savent pas quelles lois sont en vigueur dans les autres états membres de l’UE. Le label paneuropéen permettrait de remédier à ce manque de clarté, car il signifierait que les mêmes normes sont valables pour toutes les entreprises participantes, dans tous les pays.
Le créateur de ce label est l’organisation Ecommerce Europe, qui a été fondée par de grandes associations de commerce électronique dans différents pays, et qui représente entre-temps plus de 5.000 marchands en ligne européens. La création de ce label devrait profiter tant aux internautes qu’aux boutiques virtuelles. L’internaute pourrait ainsi faire confiance aux services proposés par le marchand en ligne. Et le de marchand en ligne pourrait à son tour voir son entreprise se développer grâce à cette augmentation du niveau de confiance – ce qui profite en fin de compte à l’entièreté de l’économie européenne ainsi qu’à la création d’emplois.