Un domaine de premier niveau (en anglais : Top-Level Domain ou TLD) est la partie qui se trouve tout à droite d’un nom de domaine : l’extension du nom de domaine ou l’extension du domaine. Il s’agit là de l’explication la plus courte, mais rassurez-vous : il y a beaucoup plus à savoir à ce sujet. Nous nous ferons d’ailleurs un plaisir de vous en apprendre davantage sur les TLD et leur utilité sur Internet !
Qu’est-ce qu’un TLD ?
TLD signifie Top-Level Domain (en français : domaine de premier niveau). Chaque nom de domaine possède un tel TLD ; il s’agit de la dernière partie du nom de domaine. Décortiquons un instant un tel nom :
blog.combell.com
- .com : domaine de premier niveau (TLD)
- .combell : domaine de second niveau (2LD)
- blog : domaine de troisième niveau (sous-domaine)
En théorie, vous pourriez aller encore plus loin (p. ex. : ceci.est.mon.blog.combell.com), mais dans la pratique, cela se produit rarement, car l’utilité des différents niveaux et de la création d’un certain ordre serait quelque peu perdue.
Mais cela vous permet d’avoir une idée claire de l’endroit où vous avez atterri : vous vous trouvez sur un blog de Combell, sur un site web qui s’adresse à un public international (comme l’indique le nom de domaine .com).
Un TLD n’est cependant pas uniquement utile pour vous en tant que visiteur, puisqu’il garantit également la bonne organisation du système de noms de domaines (DNS) d’Internet. Ce système veille à ce que chaque internaute arrive au bon endroit lorsqu’il clique sur un lien ou qu’il saisit une adresse dans son navigateur. Vous comprendrez donc bien que l’ordre et la clarté sont indispensables si vous souhaitez orienter les internautes vers le bon site web.
Lorsque vous voulez enregistrer votre nom de domaine, vous devez donc choisir deux choses : votre nom (dans le cas présent, ‘combell’) et l’extension du nom de domaine (dans le cas présent, ‘.com’). Une telle extension est généralement une abréviation (songez p. ex. à .com ou .be), mais elle peut aussi être un mot complet, comme .saleou .immo.
Avant de procéder à l’enregistrement, vérifiez d’abord si le nom et l’extension que vous souhaitez sont encore disponibles. Si votre domaine est encore disponible, vous pouvez l’enregistrer auprès d’un bureau d’enregistrement tel que Combell.
Attention : un nom de domaine n’est pas un site web. Si vous souhaitez associer un site web à votre domaine, vous devez également commander un hébergement. Combell propose un hébergement avec service d’assistance 24 h/24 et 7 j/7 gratuit.
Quelles extensions de domaines existe-t-il ?
En surfant sur Internet, vous remarquerez qu’il existe de nombreuses extensions de noms de domaines différentes. Vous connaissez sans doute les noms de domaines .com, .be ou .eu. Mais de nouvelles extensions sont ajoutées en permanence.
Trois types d’extensions de domaines
- ccTLD – extensions nationales
- gTLD – extensions génériques
- sTLD – extensions parrainées
- C’est l’IANA (Internet Assigned Numbers Authority), une organisation internationale chargée du bon fonctionnement d’Internet, qui a créé cette répartition en plusieurs types.
Examinons chacun de ces trois types séparément.
ccTLD
Les domaines de premier niveau nationaux (en anglais : Country Code Top-Level Domains ou ccTLDs) sont les extensions les plus faciles à expliquer, puisqu’elles désignent tout simplement des pays. Elles sont constituées d’au moins 2 lettres de l’alphabet latin.
Exemples de ccTLD :
- .be – Belgique
- .nl – Pays-Bas
- .de – Allemagne
- .cn – Chine
- .us – États-Unis
- .lu – Luxembourg
- .es – Espagne
- .tr – Turquie
Les pays ne sont cependant pas les seuls à pouvoir disposer d’un ccTLD. Il existe notamment une extension .eu pour l’Union européenne.
Au total, il existe (environ) 312 ccTLD. Certaines extensions exigent que vous soyez citoyen d’un certain pays pour pouvoir les enregistrer, mais la plupart peuvent être enregistrées sans cette restriction.
Notons qu’il existe également des exceptions à la règle voulant que l’on utilise ‘au moins 2 lettres de l’alphabet latin’. Car qu’en est-il des pays qui n’utilisent pas notre alphabet ? Eh bien, ils ont le droit de créer des noms de domaines dans leur propre alphabet ! L’extension pour la Chine, par exemple, est .中国 au lieu de .cn. C’est ce que l’on appelle un nom de domaine internationalisé ou NDI.
gccTLD
Et c’est justement parce que la plupart des domaines avec un ccTLD peuvent être enregistrés sans aucune contrainte qu’ils sont souvent utilisés en raison de ce qu’ils évoquent. Le .tv, par exemple, est le code pays des Tuvalu, mais il est souvent utilisé par des entreprises du secteur des médias, ce qui n’a rien d’étonnant.
Cela crée donc une sous-catégorie au sein des ccTLD : les gccTLD (ccTLD génériques). Il s’agit de codes pays qui sont plus souvent utilisés comme gTLD (voir ci-dessous) que comme extensions pour désigner un pays particulier.
Exemples de gccTLD :
- .fm – le ccTLD de la Micronésie, qui est plus souvent utilisé par les stations de radio
- .io – le ccTLD du Territoire britannique de l’océan Indien, qui est plus souvent utilisé par les sociétés Internet
- .nu – le ccTLD de Niué, qui est p. ex. utilisé par vrt.nu.
Bon à savoir :
Les ccTLD peuvent être supprimés lorsqu’un pays cesse d’exister. Songez p. ex. au Zaïre (.zr), à la Tchécoslovaquie (.cs), ou encore au Timor oriental (.tp) : ces trois extensions ont aujourd’hui disparu, car leurs pays respectifs n’existent plus non plus. Mais pour éviter qu’Internet soit trop bouleversé, certains ccTLD d’anciens pays existent toujours. Il suffit de regarder le .su, qui existe toujours, alors que cela fait maintenant une trentaine d’années que l’Union soviétique s’est effondrée !
gTLD
Un domaine de premier niveau générique (en anglais : Generic Top-Level Domain ou gTLD) ne désigne pas un domaine géographique, mais se concentre plutôt sur un sujet ou un domaine thématique. Contrairement aux ccTLD, les gTLD sont toujours composés d’au moins trois lettres.
Exemples de gTLD :
- .com
- .net
- .org
- info
- .biz
La plupart des gTLD sont dérivés d’un mot : .org pour organisation, .biz pour business ou .com pour commercial. Cette dernière était à l’origine destinée aux organisations commerciales, mais aujourd’hui, n’importe qui peut enregistrer une extension .com, tout comme la plupart des autres gTLD.
Nouveaux gTLDs
Vers 2011, l’ICANN a rendu possible l’enregistrement de nouvelles extensions. Et cela a été un véritable succès : avant 2011, il n’y avait que 22 gTLD, alors qu’il y en a maintenant plus de 1.500 ! Une liste de toutes les extensions existantes est disponible sur le site web de l’IANA.
Exemples de nouveaux gTLDs:
- .immo
- .pizza
- .contact
- .cool
- .sale
- .mom
- .democrat
geoTLDs
Lorsque nous avions dit que les gTLD désignaient principalement des objets, nous avions en fait un peu menti, car il existe en réalité aussi des gTLD qui correspondent à des villes ou à des lieux géographiques. Ces extensions sont parfois appelées geoTLD.
Exemples de geoTLD :
- .gent
- .vlaanderen
- .amsterdam
- .nyc
sTLD
Les sTLD sont des domaines de premier niveau parrainés (en anglais : sponsored Top-Level Domains). En principe, ce sont des gTLD, mais ils sont parrainés par une entreprise ou un gouvernement spécifique, et sont exclusivement réservés à un secteur particulier.
Exemples de sTLD :
- .gov – exclusivement réservé au gouvernement américain
- .museum – exclusivement réservé aux musées (parrainé par une organisation internationale de musées)
- .mil – réservé aux organisations militaires
- .xxx – réservé aux… euh… ‘divertissements pour adultes’
- La différence entre les sTLD et les gTLD peut vous sembler floue. Et vous avez raison : le ‘grand patron des domaines au niveau mondial’, l’ICANN, a lui aussi pensé la même chose, et il ne fait donc aujourd’hui plus aucune distinction entre les sTLD et les gTLD. Le nombre de sTLD restera donc probablement fixé à 14 pour toujours.
À quoi servent les TLD ?
Un TLD a pour but d’apporter un peu de clarté dans le chaos d’Internet. Dans un monde idéal, vous devriez être en mesure de dire immédiatement, à partir du TLD, quel est le sujet d’un site web : .edu devrait correspondre à l’enseignement, .com au commerce, et ainsi de suite.
WordPress.com, par exemple, est la branche commerciale de WordPress, tandis que wordpress.org mène à l’organisation à but non lucratif de la Fondation WordPress.
Or, cette distinction est aujourd’hui devenue quelque peu plus floue : un domaine .com, par exemple, n’est plus par définition commercial, comme cela était prévu à l’origine.
De nos jours, la plupart des utilisateurs choisissent leur nom de domaine et l’extension correspondante en fonction de ce qu’ils leur inspirent.
Exemple :
Vous êtes kinésithérapeute en Flandre. Dans ce cas, il pourrait être intéressant de nommer votre site web kinesi.st. .st est le code pays de Sao Tomé-et-Principe, mais vous êtes tout à fait libre de l'utiliser juste pour ce qu'il évoque.
Le large éventail d’extensions est en outre utile pour tout de même pouvoir enregistrer un domaine qui vous convient.
Exemple :
Thomas veut enregistrer le domaine thomas.be. Mais malheureusement, quelqu'un l'a devancé ! Thomas utilise donc notre outil de vérification de disponibilité de noms de domaines pour voir s'il existe d'autres options. Et en général, il y en a ! Thomas peut donc p. ex. enregistrer thomas.brussels ou thomas.sale.
Un grand nombre de domaines sont enregistrés chaque jour. Rien qu’en 2020, environ 250.000 nouveaux noms de domaines .be ont été enregistrés (mais bien sûr, certains disparaissent chaque année aussi). Au total, plus d’un million et demi de domaines .be ont déjà été enregistrés. Le choix est donc de plus en plus limité si vous voulez un nom de domaine .be. Vous pouvez toutefois aussi opter pour l’une des nombreuses autres extensions existantes !
Qui gère les TLD ?
L’ICANN (Internet Corporation for Assigned Names and Numbers) est une organisation à but non lucratif dont la mission consiste à gérer les domaines et les TLD.
Cette même organisation gère également les demandes de nouveaux TLD. Car ceux qui le souhaitent (et qui sont prêts à débourser une somme importante à cette fin) peuvent demander à ce qu’un nouveau TLD soit créé. Mais nous y reviendrons plus loin, dans la section ‘Combien coûte un TLD ?’
L’ICANN externalise toutefois certaines de ses activités en lien avec la gestion et la vente des TLD et des domaines. Il y a notamment les registres de noms de domaines, qui gèrent chacun un ou plusieurs TLD particuliers.
Le registre de noms de domaines qui gère le .be, par exemple, est DNS Belgium, tandis que les noms de domaines néerlandais .nl sont gérés par SIDN. D’autres grands registres de noms de domaines sont par exemple Donuts (qui gère entre autres les extensions .pizza et .immo) et Verisign (qui gère notamment l’extension .com).
Combien coûte un TLD ?
Si vous voulez acheter un TLD vous-même, vous devrez débourser beaucoup d’argent. Supposons que vous souhaitiez enregistrer un nouveau TLD, comme par exemple .votrenom. Eh bien, vous devrez payer plus de 150.000 euros rien que pour lancer la demande !
Sachez par ailleurs que vous ne pouvez demander un TLD que lorsque l’ICANN organise un cycle de candidatures. Outre le prix élevé, vous devrez également être en mesure de prouver que vous disposez de l’infrastructure nécessaire pour gérer un gTLD. Mais que cela ne vous empêche pas de participer à un nouveau cycle de candidatures : il vous suffit pour cela d’introduire votre demande via le site web de l’ICANN 😉.
Entendons-nous bien : si vous voulez votre propre nom de domaine, vous n’avez bien entendu pas besoin d’acheter une nouvelle extension (ou TLD). Chez un bureau d’enregistrement tel que Combell, l’achat d’un nom de domaine est très simple : vous vérifiez si votre nom de domaine est encore disponible, vous l’enregistrez en un rien de temps, et le tour est joué !
Le prix d’un nom de domaine peut varier en fonction de la popularité d’une certaine extension. La meilleure façon de connaître le prix de votre nom de domaine et de l’extension correspondante est de vérifier si votre nom de domaine est encore disponible. Vous obtiendrez ainsi immédiatement une liste des domaines et extensions disponibles, ainsi que leur prix.
FAQ concernant les TLD
Que signifie TLD ?
TLD signifie Top-Level Domain. Il s’agit de la partie la plus à droite d’un nom de domaine.
Certains domaines de premier niveau apparaissent-ils davantage sur Google ?
Il existe de nombreuses théories à ce sujet, mais les algorithmes de Google demeurent un mystère. Selon certaines sources, Google évalue votre site sur la base de son contenu, tandis que d’autres affirment que Google s’intéresse également au TLD.
Quoi qu’il en soit, il est important de bien réfléchir au choix de l’extension de votre site web. Si vous optez pour une extension de domaine moins connue, certains visiteurs ou clients pourraient se méfier de votre site.
C’est aussi la raison pour laquelle il est préférable d’éviter certaines extensions pour votre nom de domaine, tout simplement parce qu’elles sont souvent utilisées par des spammeurs.
LES 5 TLD LE PLUS SOUVENT UTILISÉS DE MANIÈRE ABUSIVE:
Quels sont les TLD les plus populaires ?
Les quatre extensions de domaines les plus populaires sont les suivantes :
.com
.net
.org
.co
Puis-je changer le TLD de mon nom de domaine ?
Vous ne pouvez pas changer votre TLD dans un nom de domaine existant. Si vous n’êtes plus satisfait de votre nom de domaine ou de son extension, vous devez en enregistrer un nouveau. Lorsque vous enregistrez un nouveau nom de domaine, vous devez alors opter pour une nouvelle extension de nom de domaine.