Qu’est-ce qu’une ‘URL’ ?

Toute personne qui se sert d’un ordinateur utilise des URL : des adresses spécifiques permettant d’atteindre de petits morceaux de données spécifiques. Il peut s’agir d’une adresse web, mais ce n’est pas systématiquement le cas. Vous vous sentez perdu ? Ne vous inquiétez pas ! Avant d’arriver à la fin de cette page, vous saurez tout ce qu’il y a à savoir à ce sujet. C’est promis !

Uniform Resource Locator

URL est l’abréviation de Uniform Resource Locator. En clair, une URL indique l’emplacement (Locator) d’une ressource (Resource), d’une manière qui est la même (Uniforme) dans le monde entier.

Lorsque vous pensez à une URL, vous pensez probablement à des pages sur Internet, mais les URL sont utilisées pour accéder à toutes sortes de données et de fichiers (autrement dit, à toutes sortes de ‘ressources’). Internet est en effet constitué de toutes sortes de petits morceaux de données. Tous ces éléments, et donc chaque page, mais aussi chaque image sur cette page, a sa propre URL. Et chacune de ces URL est unique, puisqu’elle vous conduit à un fichier spécifique.

Voici quelques exemples d’URL :

• https://www.combell.com/fr/blog/quest-ce-quun-e-mail-de-phishing-et-comment-peut-on-reconnaitre-ce-faux-e-mail/
• Une URL qui vous permet de vous rendre sur une page web, en utilisant le protocole HTTPS (nous y reviendrons plus tard).
• file:///Users/votrenom/Documents/url.docx
• Un fichier qui se trouve sur votre ordinateur ou sur un disque dur.
• mailto:nom@nomdedomaine.be?subject=regarde!%20une%20URL!
• Une destination mail, avec une adresse prédéfinie et éventuellement un objet pour le message.

Les éléments qui composent une URL

L’URL que vous voyez ci-dessus permet d’accéder à une page web de notre blog. Examinons maintenant la composition de cette URL. Une URL se lit de gauche à droite, chacun de ses éléments venant s’ajouter au précédent pour trouver le chemin qui permet d’accéder au fichier que l’on souhaite consulter.

Le protocole (HTTPS)

Chaque URL commence par un protocole. Pour les pages web, il s’agit généralement de http ou https.

Un protocole est une convention visant à faire les choses d’une certaine manière. En d’autres termes, le protocole indique à toutes les parties concernées la signification des différents éléments de l’URL.

HTTP est l’abréviation de Hypertext Transfer Protocol (en français : protocole de transfert hypertexte). Celui-ci définit la manière dont se déroule la communication entre un client web (votre navigateur web) et un serveur (l’ordinateur sur lequel se trouve le fichier auquel vous voulez accéder).

Lorsqu’une URL commence par http://, un serveur sait donc comment il doit interpréter certaines requêtes. Si vous considérez la navigation comme une conversation entre vous et un serveur, où vous posez une question et le serveur vous donne une réponse, le http correspond en fait à la langue que vous définissez. Le serveur sait ainsi dans quelle langue vous posez votre question et peut vous comprendre.

C’est pour cela que le protocole se trouve au début d’une URL : dans toute conversation, mieux vaut commencer par savoir dans quelle langue on s’exprime 😉.

HTTPS est une extension du protocole HTTP. Le S signifie Secure : vous surfez de manière plus sûre lorsque vous utilisez HTTPS, car les données sont chiffrées. Sans HTTPS, les données que vous saisissez sur un site web (nom d’utilisateur, mot de passe, coordonnées bancaires, etc.) seraient tout simplement envoyées, avec le risque d’être interceptées ou espionnées. Lorsque vous saisissez des données, il est donc préférable de vérifier si un site web utilise bien le protocole HTTPS. Vous pouvez très facilement vous assurer que votre site web utilise HTTPS en achetant un certificat SSL auprès de Combell.

Vous pourrez d’ailleurs en apprendre beaucoup dans notre livres numérique.

Au passage, après le(s) http(s), il y a un deux-points et une double barre oblique. Le deux-points est utilisé pour clairement délimiter le protocole ; il fait donc office de séparateur. Quant à la double barre oblique, eh bien… Voici ce qu’en dit l’inventeur du World Wide Web :

« La saisie de // a simplement fait perdre du temps aux gens et consommer du papier inutilement… Si je pouvais revenir en arrière, je laisserais certainement tomber cette double barre oblique. »

Sir Tim Berners-Lee, l’inventeur du World Wide Web

Le nom de domaine (www.combell.com)

Dans notre exemple, www.combell.com est le nom de domaine (où www est le sous-domaine, combell est le ‘nom’, et .com est le domaine de premier niveau ou TLD).

Le nom de domaine (ou le domaine) est le nom de l’ordinateur qui héberge les données auxquelles vous voulez accéder (le serveur). En fait, le nom d’un tel serveur est composé de toute une série de chiffres (une adresse IP), mais par souci de facilité, ceux-ci sont convertis en un nom de domaine – quelque chose de plus facile à retenir !

• Cliquez ici pour en savoir plus sur les noms de domaines
• Cliquez ici pour en savoir plus sur les sous-domaines
• Cliquez ici pour en savoir plus sur les domaines de premier niveau (TLD)

Le chemin d’accès (/fr/blog/quest-ce-quune-url/)

Lorsque notre navigateur sait, à partir du nom de domaine et du DNS, sur quel serveur il peut trouver les fichiers recherchés, il utilise le chemin d’accès (en anglais : file path) pour trouver l’emplacement exact de la ressource à laquelle nous voulons accéder.

Dans un chemin d’accès, nous retrouvons très clairement la structure et le nom d’une ressource. Dans notre exemple, il s’agit de la page « nl/blog/insidr-testimonial-shopbuilder ». Tout comme vous avez des dossiers sur votre propre ordinateur, un site web a lui aussi des dossiers (sous-dossiers). Ici, ces sous-dossiers sont /nl et, en dessous, /blog. Chaque sous-dossier est séparé par une « / ».

Les autres composants d’une URL

Chaînes de requête et variables

Exemple: https://www.google.com/search?q=combell

La page google.be/search est probablement la page la plus visitée de Google. Et c’est aussi une page spéciale, puisque nous pouvons lui demander d’effectuer une recherche. Vous pouvez voir à quoi ressemble cette demande de recherche en observant la chaîne de requête (en anglais : query string).

La chaîne de requête est un morceau de texte qui se trouve après le chemin d’accès et qui est séparé de ce dernier par un point d’interrogation (‘?’). Dans le cas présent, il s’agit donc de : /search?q=combell.

La chaîne de requête est un moyen de transmettre des informations à notre ressource (que nous trouvons dans le chemin d’accès). Cela se fait à l’aide de paramètres et de leur valeur.

Dans notre exemple, il s’agit de :

• paramètre : q (pour ‘query’, afin d’effectuer une recherche)
• valeur : combell

Grâce à cette chaîne de requête q=combell, la page /search sait que nous voulons rechercher Combell.

Un autre exemple de chaîne de requête :

https://www.youtube.com/watch?v=jNQXAexC9IVRw

• paramètre : v (pour ‘video’)
• valeur : jNQXAexC9IVRw (le nom de la vidéo)

Remarque : Les sites WordPress n’utilisent pas les chemins d’accès, mais le paramètre ‘p’ (pour ‘post‘). Une URL peut donc ressembler à ceci : http://nomdedomaine.be/?p=1254. Étant donné que cela n’a pas l’air très ‘sexy’, WordPress opte pour des permaliens (nous vous en dirons plus à ce sujet un peu plus loin !)

Les tags UTM

Un tag UTM (Urchin Tracking Module) est un tag que vous ajoutez pour collecter des informations sur les visiteurs d’un site web : cela vous permet de mieux comprendre les résultats d’une campagne de marketing. Les tags UTM envoient des informations supplémentaires à Google Analytics (par exemple) afin d’en savoir plus sur la provenance des visiteurs.

Exemple :

• Vous envoyez une lettre d’information. Celle-ci contient un lien, ‘Rendez-vous sur mon site web’, qui pointe vers votre site web, nomdedomaine.be.
• Étant donné que vous voulez savoir combien de visiteurs arrivent sur votre site via le lien figurant dans votre lettre d’information, vous créez une URL spéciale avec l’UTM ‘source’. Cela peut être fait avec l’outil de Google Analytics.
• L’URL qui se trouve derrière le lien ‘Rendez-vous sur mon site web‘ dans votre lettre d’information sera alors la suivante : https://nomdedomaine.be/?utm_source=lettredinformation.
• Ensuite, lorsque vous consulterez les statistiques de votre site web, vous pourrez voir, à partir des chiffres relatifs à cette URL spécifique, combien de visiteurs vous avez accueillis grâce à votre lettre d’information.

Ancres

Une ancre (ou un identificateur de fragment) indique un endroit précis sur une page. Cela peut se révéler utile lorsque vous lisez une longue page web : le créateur de cette page peut en effet insérer des liens vers, par exemple, les différents chapitres de cette page au début de celle-ci. Lorsque vous cliquez sur ces liens, l’URL avec l’identificateur de fragment vous renvoie directement au chapitre correspondant. C’est ce qu’on appelle aussi le page jump. Ceci est une ancre qui pointe vers la section de texte ci-dessus.

Un identificateur de fragment se trouve généralement à la fin de votre URL, et est introduit par un #. L’identificateur de fragment fait référence à l’ID d’une certaine partie de la page (par exemple #top). Celle-ci est indiquée par le constructeur du site dans le code HTML de cette page.

Voici à quoi cela peut ressembler : http://www.domainname.be/page.html#top

URL, slug et permalien

Si vous construisez un site par vous-même, vous utilisez généralement des dossiers pour conserver une structure ordonnée dans un site web. Il s’agit des chemins d’accès dans une URL (exemple : combell.com/fr/blog).

Un SGC (Système de Gestion de Contenu) tel que WordPress ne fonctionne pas avec une structure de dossiers et des chemins d’accès, mais utilise des chaînes de requête pour indiquer une page. À l’origine, chaque URL dans WordPress ressemble donc à peu près à ceci : http://nomdedomaine.be/?p=1243.

Mais du fait que ces chaînes de requête ne sont pas très esthétiques, il existe des permaliens. Il s’agit d’URL qui reproduisent la structure des dossiers d’un chemin d’accès.

Pour ce faire, un permalien utilise un slug, c’est-à-dire des mots ‘normaux’ qui apportent un peu de clarté dans votre URL. Si vous avez une page intitulée ‘Qu’est-ce qu’une URL?’, WordPress créera un permalien qui ressemblera à ceci : http://nomdedomaine.be/quest-ce-quune-url. Cette dernière partie est donc votre slug.

Pourquoi utiliser des permaliens ?

Les moteurs de recherche tels que Google n’apprécient guère les chaînes de requête telles que ‘p=1234’. Si vous voulez être mieux référencé par les moteurs de recherche, il est souhaitable que votre URL contienne le sujet de votre page. Les permaliens sont donc plus avantageux pour votre référencement.

Comment créer une URL ?

Lorsque vous construisez un site web, les URL sont créées automatiquement selon le schéma expliqué ci-dessus. Les SGC tels que WordPress créent également eux-mêmes une URL plus claire : un permalien avec un slug.

Si vous souhaitez collecter des informations sur vos visiteurs à l’aide de votre URL, vous pouvez, comme nous l’avons indiqué précédemment, ajouter des tags UTM. Pour ce faire, il existe un outil pratique : le générateur d’URL de Google Analytics.

Les URL sont-elles importantes pour le référencement ?

Les URL contiennent beaucoup d’informations et sont extrêmement importantes pour le référencement. Il est p. ex. possible que Google examine d’abord votre URL avant de classer votre page web dans ses résultats.

C’est pourquoi vous devez vous assurer que votre URL contient des mots pertinents et ne devient pas un fouillis de paramètres. Veillez également à ce que les images, par exemple, soient clairement nommées : l’URL de cette image aura ainsi également un aspect plus soigné.

FAQ concernant les URL